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LA MEMORIE ET LE OBLIVION


1954
· 1er novembre. Flambée de terrorisme par les fellaghas. Déclenchement de l'insurrection.

1955
· 25 janvier. Jacques Soustelle, gouverneur général d'Algérie.

1956
· 12 avril. Premiers contacts secrets au Caire entre la France et le FLN.

1957
· 7 janvier. le général Massu (10e division parachutiste) chargé de briser le terrorisme a Alger avec pouvoirs de police. Début de la "bataille d'Alger".
· 29 mai. Le FLN massacre la population du village de Melouza (petite Kabylie) favorable au MNA (300 morts)

1958
· 26 avril. Manifestation du comité d'entente des anciens combattants. plus de 30000 personnes jurent de défendre l'Algérie francaise.
· 13 mai. Alger, les manifestants envahissent le gouvernement général. comité du salut public présidé par Massu. De Gaulle est appelé au pouvoir.
· 4 juin. Alger, De Gaulle lance :"je vous ai compris".
· 5 juin. Oran, De Gaulle: "La France est ici avec sa vocation. Elle y est pour toujours. Il faut qu'il y ait en Algérie rien d'autre que 10 millions de francais"
· 6 juin. Mostaganem, "Vive l'Algerie francaise".
· 28 septembre. Référundum : l'ensemble des départements francais d'Algérie vote pour la présence francaise en Algérie.
· 23 octobre. De Gaulle precise : "A quelle hécatombe condamnerions ce pays si nous étions assez stupide et lache pour l'abandonner ?".

1961
· 22-26 avril. Putsch des Généraux
· Mai. Debuts de l'OAS en Algérie avec Salan, Godard, Degueldre, Susini, Perez, Leroy, etc ...

1962
· 18 mars. Conclusion des accords d'Evian sur l'indépendance de l'Algérie (Louis Joxe). Le lendemain, cessez-le-feu.
· 23 mars. Blocus de bab El Oued.
· 26 mars. Alger, l'armée tire sur les européens, 100 morts, 200 blessés graves.
· 8 avril. Référundum en métropole sur les accords d'Evian (17.5 millions de Oui; 1.8 millions de Non; 7.7 millions d'abstentions). Le droit de vote des francais d'Algérie fut interdit.
· 14 avril. Alger, arrestation du général Salan.
· Avril à juillet. Après 132 ans de présence française, la population quitte l'Algérie. Les routes à l'approche des ports et des aéroports rappellent l'exode de 1940, avec des files de dix à 20 kilomètres. Ceux qui veulent partir par les airs n'ont droit qu'aux vingt-cinq kilos de bagages réglementaires. Le plus souvent une simple valise pour emporter toute une vie de labeur. Certains, par bateaux tentent d'emmener dans des cadres quelques meubles. Des dockers à Marseille, d'un syndicat que nous préférons oublier, en précipiteront quelques uns dans la méditerranée. L'attente pour embarquer était de 3 jours. Rien n'était fait pour nous accueillir.
Les pouvoirs publics avaient les moyens d'agir mais à Marseille, Gaston Defferre déclarait : " Ils fuient. Tant pis ! En tout cas je ne les recevrais pas ici. D'ailleurs nous n'avons pas de place. Rien n'est prêt. Qu'ils aillent se faire pendre où ils voudront ! En aucun cas et aucun prix, je ne veux des pieds-noirs à Marseille". C'était exact. A Marseille, rien n'était prêt, mais rien n'était prêt non plus ailleurs. Seuls quelques organismes comme la Croix-Rouge et le Secours Catholique et certains métropolitains (environ 10 % de la population) essayèrent d'aider les exilés que nous étions devenus.
· 3 juillet. De Gaulle reconnait officiellement l'indépendance de l'Algérie.
· 5 juillet. Chasse aux Francais dans les rue d'Oran . 3000 européens sont massacrés sous le regard des soldats Francais.
· Juillet. Enlèvements d'européens (5000 victimes) et début du massacre des Harkis (150000).
· 6 juillet. Exécution au fort d'Ivry du lieutenant Degueldre.

1963
· 25 fevrier. Enlèvement d'Argoud a Munich par des "Barbouzes".
11 mars. Jean Bastien-Thiry est fusillé au fort d'Ivry.





"Devant l'histoire, devant nos concitoyens et devant nos enfants, nous proclamons notre innocence, car nous n'avons fait que mettre en pratique la grande et éternelle loi de solidarité entre les hommes." Déclaration de Jean Bastien-Thiry le 2 fevrier 1963 /TD>

Le Colonel Jean Bastien-Thiry fusillé le 11 mars 1963 à 35 ans en pleine foi et pour le France.




THE MEMORIE AND THE OBLIVION


1954 · November 1. Blaze of terrorism by the fellaghas. Release of the insurrection.

1955 · January 25. Jacques Soustelle, general governor of Algeria.

1956 · April 12. First secret contacts in Cairo between France and the FLN.

1957 · January 7. the General Massu (the 10th division parachutist) charged to break terrorism has Algiers with policing powers. Beginning of the " battle of Algiers ".

May 29. The FLN massacres the population of the village of Melouza (small Kabylie) favorable to the MNA (300 dead)

1958 · April 26. Manifestation of the committee of agreement of ex-serviceman more than 30000 people swear to defend French Algeria ·

May 13. Algiers, the demonstrators invade the general government committee of the public hello chaired by Massu. De Gaulle is called with the capacity ·

June 4. Algiers, De Gaulle launches:"je included/understood you ". ·

June 5. Oran, De Gaulle: " France is here with its vocation. It is there for always. It is necessary that there is in Algeria nothing other that 10 million French " ·

June 6. Mostaganem, " Lives Algerie Frenchwoman ". ·

September 28. Référundum: the whole of the French departments of Algeria votes for the French presence in Algeria ·

October 23. De Gaulle precise: " A which hecatomb would condemn this country if we were rather stupid and releases to give up it? ".

1961 · April 22-26. Putsch of the Generals ·

May. Debuts of the OAS in Algeria with Salan, Godard, Degueldre, Susini, Perez, Leroy, etc...

1962 · March 18. Conclusion of the agreements of Evian on the independence of Algeria (Louis Joxe). The following day, cease-fire ·

March 23. Blockade of bab El Oued. ·

March 26. Algiers, the army shoots at Europeans, 100 dead, 200 serious casualties ·

April 8. Référundum in metropolis on the agreements of Evian (17.5 million Yes; 1.8 million Not; 7.7 million abstentions). The voting rights of French of Algeria were prohibited ·

April 14. Algiers, arrest of the General Salan. ·

April at July. After 132 years of French presence, the population leaves Algeria. The roads with the approach of the ports and the airports point out the exodus of 1940, with files from ten to 20 kilometers. Those which want to leave by the airs have right only to the twenty-five kilos of lawful luggage. Generally a simple bag to carry a whole life of labour. Some, by boats try to take along within frameworks some pieces of furniture. Dockers in Marseilles, of a trade union whom we prefer to forget, will precipitate some in the Mediterranean of them. Waiting to embark was 3 days. Nothing was done to accomodate us. The public authorities had the means of acting but in Marseilles, Gaston Defferre declared: " They flee. Such an amount of worse! In any case I would not receive them here. Moreover we do not have a place. Nothing is ready. That they will be made hang where they will want! To in no case and no price, I want foot-blacks in Marseilles ". It was exact. In Marseilles, nothing was ready, but nothing was ready either elsewhere. Only some organizations like the Red Cross and the Catholic Help and unquestionable metropolitan (approximately 10 % of the population) tried to help exiled that we had become ·

July 3. De Gaulle reconnait officially the independence of Algeria ·

July 5. Drive out with the French in the street of Oran. 3000 Europeans are massacred under the glance of the French soldiers ·

July. Removals of Europeans (5000 victims) and beginning of the massacre of Harkis (150000). ·

July 6. Execution at the Fort of Ivry of Lieutenant Degueldre.

1963 · February 25. Kidnapping of Argoud in Munich by " Secret agents "SAC le barbouzes.

March 11. Jean Bastien-Thiry is shot at the Height of Ivry.

" In front of the history, our fellow-citizens and our children, we proclaim our innocence, because we made only put in practice the large one and eternal law of solidarity between the men.” Declaration of Jean Bastien-Thiry on February 2, 1963 the Colonel Jean Bastien-Thiry shot on March 11, 1963 to 35 years in full faith and for France.


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